Techniques alternatives en protection du vignoble : obtenir des raisins sains et de qualité !
Connaître les principales maladies et ravageurs de la vigne et les différentes façons de s’en prémunir, c’est ce qui est présenté dans cette série de vidéos. Sont présentés, plus précisément, les différentes techniques préventives permettant à la vigne de mieux résister aux maladies et ravageurs, le rôle de la biodiversité dans la protection des vignobles, les techniques de biocontrôle et les PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes), ainsi que les clés pour bien piloter sa stratégie cuivre-soufre. Durée totale de la formation : 3H 58min
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Module 1 : introduction (47m)
- Introduction formation techniques alternatives de protection du vignoble 3 min
- Prophylaxie : généralités 7 min
- Lutte biologique : favoriser la biodiversité 9 min
- Rappel historique des principales maladies 3 min
- Quiz du module 1 10 questions
- Résumé de la formation 15 min
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Module 2 : Connaître les principales maladies et ravageurs (1H33m)
- Mildiou 16 min
- Oïdium 12 min
- Black Rot 15 min
- Excoriose 3 min
- Eutypiose, Esca et BDA 4 min
- Flavescence Dorée 9 min
- Tordeuses de la grappe 4 min
- Cicadelles des grillures et Drosophyle suzukii 4 min
- Les acariens 3 min
- Quiz du module 2 23 questions
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Module 3 : Comment piloter une stratégie cuivre – soufre basique ? (15m)
- Réduire les phytos 6 min
- Protection du vignoble en pratique 5 min
- Quiz du module 3 4 questions
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Module 4 : Biocontrôle et PNPP (Protections naturelles peu préoccupantes) (37m)
- Règlementation des PNPP 13 min
- Les différentes préparations des PNPP 2 min
- Les PNPP par cible 7 min
- PNPP : conclusion 2 min
- Quiz du module 4 13 questions
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Module 5 : les clefs pour réussir à baisser ses doses de cuivre (20m)
- Résultats du projet BASIC - FNAB 9 min
- Clés de réussite de la baisse des doses de cuivre 6 min
- Quiz du module 5 5 questions
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Module 6 : quelques exemples de stratégies (17m)
- Synthèse de la mise en place des stratégies - projet BASIC 4 min
- Exemples de stratégies mises en place dans 2 vignobles 13 min
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Module 7 : Les variétés hybrides résistantes (9m0s)
- Point sur les recherches de l'INRAE sur les hybrides 8 min
- Quiz du module 7 1 questions
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Module 1 : introduction (47m)
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Objectifs
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Objectifs
- Savoir reconnaître les principales maladies et ravageurs de la vigne
- Savoir piloter une stratégie cuivre et soufre
- Maîtriser la règlementation liée au biocontrôle et aux préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP)
- Connaître l'utilité de l'usage des PNPP
- Connaître les leviers qui permettent de baisser les doses de cuivre
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Prérequis
- Aucun prérequis n'est nécessaire
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Public visé
- Viticulteurs conventionnels souhaitant diminuer l'usage des produits phytosanitaires
- Viticulteurs Bio souhaitant optimiser leur stratégie de traitement
- Futurs viticulteurs et élèves de l'enseignement
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Objectifs
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L'auteur
Arnaud Auteur depuis le 22 nov. 2021Ingénieur du végétal
Fort d'un diplôme d’ingénieur en horticulture, spécialisation protection des végétaux, obtenu en 2000 à Angers, Arnaud FURET commence son activité professionnelle. Il complète ainsi sa formation par des expériences très diverses, dont les maîtres-mots peuvent être expérimentation *et *terrain. Son stage de fin d’études le conduit à travailler sur l’expérimentation et l’homologation du premier « vaccin » naturel pour les plantes. Il apprendra la pratique de terrain par de nombreux emplois saisonniers dans les secteurs de l’arboriculture et surtout de la viticulture, en Anjou d’abord, puis dans les vignobles de Savoie-Bugey-Dauphiné. Arnaud FURET occupera son premier poste de conseiller viticole dans le Var, au sein du pôle viticole et œnologique de la Chambre d’agriculture, élargissant ainsi ses connaissances à d’autres terroirs et contextes pédoclimatiques. Revenu en Rhône-Alpes, il continue de multiplier les expériences dans le secteur viticole, comme prospecteur contre la flavescence dorée, technico-commercial, formateur viticulture-œnologie au CFPPA de Belley, ou animateur de l’association «* Renouveau des Coteaux du Gier* ». Diversifiant les publics, il sera également professeur d’horticulture en BEPA au lycée Agricole de la Motte-Servolex. Après un nouveau passage en Chambre d’agriculture comme conseiller viticole, Arnaud FURET intègre en 2010 l’équipe de l’ADABio (Association pour le Développement de l’Agriculture Biologique Ain, Isère, Savoie et Haute Savoie).
Onze ans au service de l’agriculture bio en Rhône-Alpes
Pendant les 11 années à l’ADABio, ses missions et compétences vont s’élargir. Conseiller en viticulture bio principalement, Arnaud FURET sera aussi le référent de l’ADABio pour l’arboriculture, le maraîchage, les petits fruits, les PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) et le houblon. Il sera par ailleurs l’organisateur de la foire Bio des Savoie. Durant ces années, il mènera de nombreuses expérimentations dans le cadre de programmes nationaux, notamment sur les alternatives au cuivre dans le traitement du mildiou et du black-rot, par exemple avec l’utilisation de préparations à base de plantes ou des infradoses de sucre. Expérimentations qu’il ne se contente pas de faire chez les autres, puisque pendant 3 ans il cultive, après les avoir convertis en bio, 34 ares de vignes qu’il vinifie. Double activité à laquelle il mettra fin pour surcharge de travail ! Mais ce superactif démarrera bientôt une nouvelle double activité comme journaliste agricole indépendant. Il écrit régulièrement des articles techniques pour les revues Vitis Bio et Biofil.
Viti Vidi Vini
En 2021, Arnaud FURET créé Viti-Vidi-Vini, une entreprise d’expertise et de formation en viticulture biologique. Une grande part de ce qu’il a appris, Arnaud FURET «* l’a appris au contact des vignerons* ». Aujourd’hui, s’il propose de nombreuses formations et interventions tant sur les stratégies de protection du vignoble que la taille douce, les méthodes pour se passer de désherbants ou pour diminuer l’usage du cuivre, Arnaud FURET n’arrive jamais en position de sachant, il reste ouvert à tous publics : viticulteurs, arboriculteurs, maraîchers… en agriculture biologique, en conversion ou en conventionnel. Si l’objectif est bien d’aller vers des modes de production plus responsables et moins invasifs, à chacun sa méthode et son rythme.