L'arbre et la haie dans l'exploitation agricole
De tous temps le paysan a eu besoin de l’arbre, sous différentes formes, pour répondre à de nombreux besoins (nourrir son bétail, se nourrir, se chauffer, fabriquer des outils, fertiliser ses sols …). Mais à partir des années 60, la révolution « verte » et son corollaire le remembrement, vont détruire des siècles de relations entre l’arbre et le paysan, jusqu’à faire disparaître les connaissances que le monde paysan avait de la gestion de l’arbre. Après un rappel historique, ces vidéos nous présentent les multifonctionnalités de l’arbre et les nombreux services que l’arbre et la haie peuvent rendre à l’agriculture et aux écosystèmes. En pratique, 58 essences sont analysées selon de nombreux critères : valorisation, fixation d’azote, appétence pour les animaux, hébergement d’auxiliaires ... et donc leurs pertinence et intérêts selon le type de culture (arboriculture notamment) et d’élevage. Durée totale de la formation : 1H 31min
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L'arbre, symbole historique de la ruralité (43m)
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L'arbre, symbole historique de la ruralité (43m)
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Objectifs
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Objectifs
- Connaître l'histoire des relations entre l'arbre et le monde paysan
- Connaître les multifonctionnalités de l'arbre et les services qu'il rend à l'agricuteur
- Découvrir le concept d'Infrastructure Néobocagère Agroécologique Multifonctionnellle
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Prérequis
- Aucun prérequis
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Public visé
- Agriculteurs
- Futurs agriculteurs
- Tous publics
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Objectifs
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Le formateur
Agnès Formateur.trice depuis le 10 août 2020Un parcours professionnel tourné vers le soutien aux agriculteurs
Après une formation universitaire en géographie et aménagement rural, Agnès GROZELLIER choisit de travailler dans diverses Organisations Professionnelles Agricoles.
À l’ADASEA de l’Yonne, elle a coordonné, de 1999 à 2009, un programme régional pour l’installation des jeunes agriculteurs en Bourgogne. Puis, de retour dans son département d’origine, la Saône-et-Loire, comme conseillère à la Chambre d’Agriculture, elle se spécialise dans l’aide aux agriculteurs en difficulté.
Parce que les travailleurs sociaux ne sont pas forcément fins connaisseurs du monde agricole, tandis que les techniciens de l'agriculture sont rarement à l’aise avec la dimension humaine, elle œuvre pour une meilleure synergie des actions entreprises pour soutenir les agriculteurs en difficuté. En parallèle, elle va accompagner les agriculteurs dans ce qui est souvent vécu comme une épreuve : les audiences des jugements de redressement ou de liquidation judiciaires.
Au tribunal, un rôle d’expert
Sans formation juridique préalable, Agnès GROZELLIER n’agit pas comme avocat aux côtés des agriculteurs. Lors d’un redressement judiciaire, elle intervient pour présenter, sans poudre aux yeux, la situation de l’exploitation agricole à des magistrats du Tribunal de Grande Instance pas vraiment au fait des subtilités de ce milieu.
Le but est d’établir un plan de remboursement et d’étalement des dettes qui tient compte du potentiel de l’entreprise. Si la pérennité de l’exploitation en dépend, elle veille aussi à ne pas oublier l’agriculteur qui doit gagner suffisamment pour vivre, lui aussi…
Au final, la procédure judiciaire peut servir d’électrochoc et pousser l’agriculteur à modifier son système de production et ainsi trouver la voie pour relancer son entreprise. Ou, à l’inverse, elle peut être un pas vers une liquidation judiciaire qui aura au moins pour mérite de ne pas laisser l’agriculteur lourdement endetté.
Dépasser le tabou entourant les procédures judiciaires
C’est souvent contraint et forcé que l’agriculteur se soumet à ces procédures. Il est accablé par la honte de ne pas s’en sortir tout seul, la crainte de devenir un mouton noir par la publicité légale faite aux jugements, ou la peur d’être rejeté par des partenaires privilégiés mis sur un pied d’égalité avec l’ensemble des créanciers dans le cadre du redressement.
Ces sentiments poussent l’agriculteur à ne plus ouvrir son courrier ou à ne pas se rendre à une audience de Règlement Amiable, absence entraînant automatiquement l’étape suivante du redressement.
Pourtant les procédures judiciaires sont des outils intéressants si elles sont utilisées au bon moment : il ne faut pas attendre trop longtemps ! À commencer par la première, le Règlement Amiable Judiciaire, pour lequel Agnès GROZELLIER est conciliatrice reconnue depuis 2017 par le Tribunal de Grande Instance.
Des vidéos pour connaître les procédures judiciaires et ainsi mieux les utiliser.
À travers des cas pratiques et de nombreux exemples, Agnès GROZELLIER va vous initier à ces procédures, sans jargon juridique, vous démontrant que l’on peut rebondir après un jugement en profitant, en autres, d’un remboursement des dettes étalé sur quinze ans.
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L'auteur
Damien Auteur depuis le 27 avr. 2021Damien CADOUX : l’urbaniste qui plante des arbres
Après un DUT Génie Thermique et Énergie à l’Université Lyon 1, une licence et un Master "Génie Urbain" à l’Université Gustave Eiffel (avec une dernière année réalisée à Montréal au Canada), Damien CADOUX intègre en 2009 l’équipe de jeunes urbanistes d’ALPHAVILLE à Paris, structure au sein de laquelle il est aujourd’hui chef de projet. Parallèlement, il continue d’acquérir de nouvelles connaissances et de découvrir de nouveaux horizons. Petit-fils d’agriculteurs de l’Ain, il se replonge en 2014 dans la vie et les problématiques du monde agricole à l’occasion d’une année de woofing en Nouvelle-Zélande. Cette année durant laquelle le temps de lecture s’est avantageusement rallongé sera aussi pour lui celle d’une découverte plus approfondie de l’agroécologie. Afin d’approfondir encore ses nouvelles connaissances pour les mettre à profit dans son travail d’urbaniste, il complètera son cursus académique par un BTSA productions horticoles à l’ESA d’Angers.
Agriculture et urbanisme
Fort de ses nouvelles compétences, il intègre les questions d’agriculture et d’alimentation au sein de ses réflexions et projets à ALPHAVILLE et cherche à faire des parallèles entre monde rural et monde urbain. À la demande des collectivités, Damien CADOUX travaille sur des projets divers. À Nantes, il s’agit de réactiver des tenues maraichères (parcelles encloses de hauts murs) en cœur de ville et de les adapter aux nouveaux besoins de la cité. À une échelle plus large, les projets peuvent résulter de réflexions plus complexes et globales, comme cette mission confiée par l’État à destination des collectivités du massif du Jura français qui s'interrogeaient sur l’avenir du territoire à horizon 2080 face au changement climatique. La mise en place de systèmes alimentaires et d’approvisionnement en eau plus résilients est centrale. Conscient de la nécessité de sensibiliser et de former sur ces sujets, il dispense depuis 5 ans, aux étudiants du Master 2 Génie Urbain (option Développement Urbain Durable) de Marne-la-Vallée un cours abordant l’intégration des questions agricoles et alimentaires dans les pratiques urbanistiques, un sujet jusque-là totalement absent des cursus universitaires.
Planter des arbres pour agir concrètement
Mais pour aller plus loin, agir concrètement au-delà des enjeux globaux,Damien CADOUX a décidé d’enfiler les bottes, de prendre la bêche et de planter des arbres. Sur la ferme de son enfance, propriété de ses grands-parents, il replante une forêt diversifiée, mais aussi, en partenariat avec l’agriculteur exploitant, certaines haies qui ont été arrachées lors des grandes phases de remembrement de l’après-guerre puis des années 1960-1980. Le projet qui lui tient à cœur aujourd’hui est d'accompagner les agriculteurs dans l’incertitude climatique qui les attend. Replanter des arbres et des haies pour, redonner à l’arbre toute sa place et ses fonctions dans l’exploitation et le paysage agricole. L’arbre est certainement l’un des outils les plus précieux pour s’adapter au changement climatique et en atténuer les effets. Damien CADOUX propose dorénavant aux agriculteurs et aux collectivités une prestation d’accompagnement à la mise en place de ce qu’il nomme une « Infrastructure Néobocagère Agroécologique Multifonctionnelle », à savoir un réseau de haies faisant à la fois appel aux savoirs traditionnels et aux dernières connaissances scientifiques dans le choix des essences plantées, dans le but de seconder le plus efficacement possible l’agriculteur dans sa difficile tâche de production alimentaire. L’arbre est selon les situations tantôt un brise-vent qui empêche la verse des cultures, tantôt un arbre fourrager qui nourrit le bétail, tantôt une ressource de bois pour pailler l’étable ou encore un biotope pour abriter un auxiliaire de culture spécifique ; une liste loin d’être exhaustive.